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france cuba normandie

Derniers commentaires
18 novembre 2009

L'Equipe de choc de la C.I.A.

Le 18 Avril 2009, les autorités des États-Unis faisaient détourner un avion d’Air France qui devait survoler leur territoire pour la seule raison que l’auteur de ce livre, Hernando Calvo Ospina, était à son bord ! La publication de ce livre ayant été annoncée par la presse... Mais tout ce qui est écrit ici est vérifiable auprès des meilleures sources, notamment étasuniennes.

On aura beau chercher, on ne trouvera jamais une autre équipe ayant de tels antécédents. Il s’agit bel et bien du groupe d’agents en actions clandestines et terroristes le plus efficace et le plus loyal produit par l’Agence Centrale de Renseignements étasuniens, la CIA : une « Équipe de choc ».

Les membres de cette Équipe sont intervenus aux quatre coins du globe : cela commence en 1954 au Guatemala, puis Cuba, Vietnam, Congo, Angola, Chili, Nicaragua… Leur action destructrice a même touché leur propre pays ainsi que l’Europe, et ce n’est pas encore de l’histoire d’un passé révolu dont il s’agit ici... N’oublions pas que certains d’entre eux sont toujours aujourd’hui à des postes-clés.

L'Equipe de choc de la  CIA Parution novembre 2009, 200 pages, 14 €

LE TEMPS DES CERISES, éditeurs 6. avenue Edouard Vaillant. 93500 Pantin. France. Tel : 01 49 42 99 11 www.letempsdescerises.net

 

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18 novembre 2009

CUBA. Ce que les médias ne vous diront jamais

Cuba, autrement

 

Salim Lamrani, universitaire et journaliste, donne à comprendre sur les raisons véritables du déchaînement médiatique contre la Grande Ile et sa révolution.

 

Cuba, « petit » pays de douze millions d’habitants, fait la « une » de l’actualité depuis cinquante ans. Qui dit mieux ? Comment expliquer que sur la Grande Ile se déversent  tant de haines en Europe  et aux Etats-Unis alors que la révolution et son leader charismatique, Fidel Castro, entraînent encore et encore l’admiration des foules latino américaines, asiatiques et africaines ? Pourquoi tant de critiques violentes dans la presse occidentale contre la révolution et ses dirigeants?  Avec son dernier ouvrage « Cuba, ce que les médias ne vous diront jamais », Salim Lamrani donne les clés pour comprendre. Le prologue de Nelson Mandela, expert en matière de droits de l’homme et de lutte contre l’injustice, s’affiche comme une invitation à la réflexion. Cet homme là n’a jamais fait  dans la figuration.

 

Pour Salim Lamrani, Cuba n’est pas un paradis. L’universitaire et journaliste dépeint la complexité de la réalité cubaine souvent présentée de manière caricaturale. « Les difficultés, écrit-il, les vicissitudes – les aberrations parfois – et les contradictions y sont nombreuses. Mais est-ce pour autant l’enfer décrit quotidiennement dans la presse occidentale ? »  L’auteur a enquêté sur place. Il a étudié les documents des institutions internationales, européennes, nord-américaines traitant des relations avec Cuba et l’approche hostile de la dite « grande » presse. Il décortique  les postures et les textes. Un véritable travail de scientifique. Une analyse sans complaisance à des années lumière de la propagande favorable ou pas à la révolution cubaine. Des faits, toujours des faits. L’auteur est rigoureux.

 

Salim Lamrani doit s’attendre à recevoir bien des coups car son travail ne s’inscrit pas dans le « médiatiquement correct ». Ceux qui le liront en toute indépendance d’esprit et dégagés des pressions dominantes trouveront de quoi réfléchir sur les véritables raisons de la misérable campagne contre Cuba.

 

José Fort

Journaliste à l’Humanité

 


11 novembre 2009

Cuba face aux contradictions d'Obama

Cuba face aux contradictions de l’administration Obama

Salim Lamrani

Le 23 septembre 2009, le président Barack Obama s’est adressé pour la première fois à l’Assemblée générale des Nations unies lors d’un discours salué par l’ensemble de la communauté internationale. Obama a reconnu que l’interventionnisme à outrance des Etats-Unis dans les affaires internes des autres pays était une grave erreur. « Aucune nation ne doit être forcée d’accepter la tyrannie d’une autre nation », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« aucune nation ne peut ni ne doit tenter de dominer une autre nation ». « La démocratie ne peut pas être imposée à une autre nation de l’extérieur. Chaque société doit trouver sa propre voie, et aucune voie n’est parfaite. Chaque pays doit poursuivre une voie ancrée dans la culture de son peuple et dans ses traditions, et je reconnais que les Etats-Unis ont, trop souvent, été sélectifs dans leur promotion de la démocratie », a-t'il conclu 1

Le président Obama a ainsi fait preuve de lucidité et d’intelligence en déclarant que les Etats-Unis devaient « entrer dans une nouvelle ère d’engagement basée sur les intérêts et le respect mutuels ». S’adressant à ses détracteurs, il a réfuté tout double discours et a lancé un défi à ces derniers : « Je vous demande de jeter un oeil aux actions concrètes que nous avons prises en à peine neuf mois 2 ». La bonne volonté de l’ancien sénateur de l’Illinois n’est pas en cause. C’est en partie pour cela qu’il a obtenu le prix Nobel de la paix 2009. Néanmoins, il est impossible de ne pas relever les contradictions notables entre la rhétorique du locataire de la Maison- Blanche et la réalité des faits, notamment en ce qui concerne la politique de Washington vis-à-vis de Cuba.

Les avancées

En avril 2009, Obama avait fait part de sa volonté de chercher « une nouvelle approche avec Cuba 3 ». « Je crois que nous pouvons mener les relations entre les Etats- Unis et Cuba vers une nouvelle direction », avait-il souligné. « Je suis ici pour ouvrir un nouveau chapitre de rapprochement qui se poursuivra durant mon mandat », avait-il dit, en annonçant la levée des restrictions affectant les Cubains vivant aux Etats-Unis et ayant de la famille sur l’île. Néanmoins, il a fallu attendre le 3 septembre 2009 pour que cette décision entre en vigueur. Désormais, les Cubains peuvent se rendre dans leur pays d’origine autant de fois qu’ils le souhaitent (au lieu de 14 jours tous les trois ans auparavant), et effectuer des transferts de fonds illimités à leurs familles (au lieu 100 dollars par mois auparavant 4).

L’administration Obama a également élargi la gamme de produits qui peuvent être envoyés à Cuba aux vêtements, produits hygiéniques et au matériel de pêche (interdits auparavant). Elle a également permis aux entreprises étasuniennes de télécommunication de fournir certains services à Cuba (il convient de rappeler cependant que le cadre légal pour cela existe depuis 1992) 5.

En septembre 2009, Bisa Williams, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires inter américaine, s’est rendue à La Havane afin de s’entretenir avec le vice ministre des Affaires étrangères Dagoberto Rodríguez. Tous deux ont entamé des discussions au sujet de la restauration du service postal entre Cuba et les Etats-Unis suspendu depuis 1963 et des questions migratoires. La visite de Williams, censée être de 24 heures, a duré six jours. Il s’agit du plus haut fonctionnaire en visite officielle à Cuba depuis 2002 6. La sous-secrétaire d’Etat en a même profité pour assister au concert historique donné par le chanteur colombien Juanes à La Havane qui a réuni plus d’un million de personnes 7 .

Les signes négatifs

Si ces initiatives positives, tout comme le langage diplomatique beaucoup moins agressif à l’égard de La Havane, sont à souligner, il convient de rappeler que les relations actuelles entre les deux nations ne sont même pas revenues au statu quo ante sous l’administration Clinton. Par ailleurs, les citoyens cubains vivant aux Etats-Unis et n’ayant pas de famille dans leur pays d’origine ne peuvent toujours pas s’y rendre.

L’administration Obama, contrairement à ses déclarations constructives, s’est évertuée à appliquer avec zèle les sanctions économiques contre Cuba. Ainsi, selon le Bureau de Contrôle des biens étrangers (Office of Foreign Assets Control, OFAC) du Département du Trésor, depuis l’intronisation au pouvoir d’Obama en janvier 2009, pas moins de sept multinationales ont été sanctionnées financièrement pour un montant total dépassant les six millions de dollars. Pourtant, toutes les infractions avaient été commises bien avant l’arrivée au pouvoir du sénateur de l’Illinois. Ainsi, en août 2009, la banque australienne ANZ s’est vue infliger une amende de 5,7 millions de dollars pour avoir réalisé des transactions avec Cuba par le biais de ses filiales étasuniennes entre 2004 et 2006. Une nouvelle fois, le caractère extraterritorial de sanctions économiques s’est appliquée avec rigueur contre une entité étrangère 8.

Par ailleurs, le 14 septembre 2009, le président étasunien a décidé de prolonger d’un an la validité de la Loi de Commerce avec l’ennemi de 1917 qui établit les sanctions économiques contre Cuba. Il a ainsi imité tous les présidents étasuniens depuis 1962, évoquant des raisons « d’urgence nationale ». Pourtant, le renouvellement annuel n’était pas nécessaire au maintien des sanctions économiques puisque depuis 1996 et l’adoption de la loi Helms-Burton, seul le Congrès est habilité à y mettre un terme. Il est regrettable que Barack Obama n’ait pas saisi l’opportunité, somme toute symbolique, d’agir différemment de ses prédécesseurs 9.

Le 21 septembre 2009, le Département d’Etat a refusé d’octroyer un visa au président de l’Assemblée nationale cubaine, Ricardo Alarcón, invité par la présidente du Black Caucus du Congrès étasunien Barbara Lee. Le lendemain, Washington a interdit à près de 30 médecins étasuniens de participer à un Congrès international d’orthopédie se déroulant à La Havane. En octobre 2009, la Philharmonique de New York, qui devait se produire dans la capitale cubaine du 30 octobre au 2 novembre, a dû suspendre son voyage après que les Départements d’Etat et du Trésor ont refusé d’accorder une licence aux 150 mécènes qui avaient financé le projet. Pourtant, en 2008, elle s’était produite en Corée du Nord et réalisera prochainement un concert au Vietnam 10.

Le sénateur démocrate Byron Dorgan a fait part de sa totale incompréhension lors d’une intervention au Sénat : « Notre politique à l’égard des voyages à Cuba est inouïe. Nous devons nous soumettre aux absurdités du gouvernement fédéral et du Département du Trésor qui décident qui peut ou non voyager. Il est à mon avis scandaleux de restreindre la liberté du peuple étasunien 11 ».

Le 1er octobre 2009, plusieurs leaders du Congrès se sont retrouvés au siège de la Chambre des représentants afin de promouvoir l’approbation d’une législation présentée en mars 2009 mettant un terme à l’interdiction faite aux citoyens des Etats-Unis de voyager à Cuba et d’exiger le changement promis par le président Obama. Les élus démocrates Charles Rangel, Bill Delahunt ainsi que le républicain Jeff Flake ont exigé l’adoption de la loi – qui dispose pour l’instant du soutien de 161 représentants et de 33 sénateurs, qui ont paraphé le document – avant la fin de l’année 2009. Pour être adoptée, la loi doit réunir 218 voix à la Chambre et 60 au Sénat. Néanmoins, Barack Obama dispose des prérogatives nécessaires pour mettre un terme à cette interdiction en signant un simple ordre exécutif 12.

Wayne S. Smith, ancien chef de la Section d’intérêts étasuniens (SINA) à La Havane entre 1979 et 1982, a déploré le manque d’initiatives du nouveau président. « Il n’a rien fait », a-t-il regretté. Il a également fustigé l’attitude de certains élus tels que Bob Menéndez et les représentants de Floride qui « bloquent la législation ». « Nous devrions établir un dialogue et lever les restrictions aux voyages » pour les citoyens étasuniens, qui peuvent se rendre en Chine, au Vietnam ou en Corée du Nord, mais pas à Cuba 13.

La diplomatie cubaine a fait part de sa déception à cet égard. Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez, qui a salué la bonne volonté d’Obama le qualifiant d’« homme politique moderne, intelligent et animé de bonnes intentions », a néanmoins regretté qu’il n’ait pu saisir « l’opportunité historique d’user de ses facultés exécutives et d’être à l’origine de l’élimination du blocus contre Cuba 14 ».

Contradictions

Il est inévitable de mettre le président Obama face à ses propres contradictions. D’un côté, face à l’Assemblée générale de l’ONU, il a tenu les propos suivants : « Les peuples du monde veulent du changement. Ils ne toléreront plus ceux qui se trouvent du mauvais côté de l’histoire ». D’un autre côté, il a dû recourir à une loi guerrière de 1917, uniquement appliquée à Cuba, pour prolonger l’état de siège contre une petite nation du Tiers-Monde qui n’a jamais commis la moindre agression contre les Etats-Unis. D’un côté, il affirme que « les divisions traditionnelles entre les nations du Sud et du Nord n’ont aucun sens dans un monde interconnecté, et les alignements des nations enracinés dans les clivages d’une guerre froide révolue depuis longtemps non plus ». De l’autre, il persiste à appliquer une politique obsolète, cruelle et inefficace dont les premières victimes sont les catégories les plus fragiles de la population cubaine, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants 15.

Malgré l’opposition unanime de la communauté internationale qui a condamné en 2008 pour la 17ème fois consécutive l’état de siège économique imposé à Cuba (185 voix contre 3), du monde des affaires étasunien qui voit ses intérêts fortement affectés car un marché naturel est entre les mains par les multinationales européennes, asiatiques et latino-américaines, la volonté d’une majorité de l’opinion publique étasunienne qui souhaite une normalisation des relations entre les deux nations, un courant favorable au Congrès étasunien au changement de politique, l’administration Obama persiste à appliquer des sanctions unilatérales anachroniques qui représentent le principal obstacle au développement économique de l’île. S’il est vrai que le président étasunien ne peut pas éliminer définitivement l’embargo (une décision du Congrès étant nécessaire), il peut considérablement l’assouplir par le biais de décisions exécutives et de licences 16.

L’ancien président Bill Clinton, dont l’épouse Hillary Clinton est actuellement secrétaire d’Etat, a pour sa part qualifié les sanctions économiques de politique « absurde » et d « échec total 17 ». Ainsi, depuis leur imposition en août 1960, les sanctions étasuniennes ont coûté la bagatelle de 96 milliards de dollars à l’économie cubaine. La Havane a réitéré à maintes reprises sa disposition à résoudre tous les différends qui opposent les deux pays à condition que le dialogue ait lieu sur une base de réciprocité, de respect de la souveraineté et de non ingérence dans les affaires internes.

Si le président Obama souhaite atteindre un modus vivendi avec le gouvernement cubain, il doit d’adopter les mesures suivantes par ordre de priorité :

- Libération des cinq prisonniers politiques cubains incarcérés aux Etats-Unis depuis 1998 et accusés à tort de « conspiration en vue de commettre des actes d’espionnage ». Aucune preuve n’a pu être présentée à leur encontre. Ils ont néanmoins été condamnés à un total de quatre peines de prison à vie, doublées de 77 ans d’emprisonnement. Obama dispose des prérogatives nécessaires pour leur accorder un pardon présidentiel 18.

-Assouplissement des sanctions économiques. Comme souligné précédemment, Obama peut considérablement réduire leur impact par de simples ordres exécutifs.

- Extradition du terroriste Luis Posada Carriles, ancien agent de la CIA responsable de plus d’une centaine d’assassinats et réfugié à Miami, et que les Etats-Unis refusent de juger 19.

- Suppression de Cuba de la liste des pays terroristes. Les Etats-Unis ont inclus arbitrairement Cuba dans la liste des pays terroristes pour justifier leur politique hostile à l’égard de La Havane. Cette inclusion n’est pas prise au sérieux par la communauté internationale qui la considère comme une simple manoeuvre politique de discrédit. Il convient de rappeler que Nelson Mandela a fait partie de cette liste jusqu’en juillet 2008.

- Abrogation de la loi d’ajustement cubain qui fomente l’émigration illégale à destination des Etats-Unis. En effet, tout Cubain entrant légalement ou illégalement aux Etats-Unis obtient automatiquement au bout d’un an le statut de résident permanent et diverses aides pour obtenir un logement et un emploi. Cette législation, unique au monde, favorise la fuite des cerveaux et prive Cuba d’un capital humain considérable 20.

- Elimination de tous les programmes de subvention à destination de l’opposition interne à Cuba. Obama peut décider de mettre un terme au financement des groupuscules internes, illégal aux yeux du code pénal cubain et de la législation internationale 21.

- Suppression des émissions subversives de Radio et TV Martí, destinées à déstabiliser le gouvernement cubain.

- Dévolution de la base navale de Guantanamo occupée illégalement par les Etats-Unis depuis 1902, contre la volonté souveraine du peuple cubain. La bonne volonté du président Obama doit se traduire rapidement par des actes concrets afin de normaliser les relations entre La Havane et Washington. Il doit prouver aux yeux du monde qu’il mérite effectivement le prix Nobel de la Paix.

Notes

1 Barack Obama, « Remarks By the President of the United States to the United Nations General Assembly », The White House, 23 septembre 2009.

http://www.whitehouse.gov/the_press_office/Remarks-by-the-President-to-the-United-Nations-General-Assembly/ (site consulté le 24 septembre 2009).

2 Ibid.

3 The Associated Press, « Obama Seeks ‘New Beginning’ With Cuba », 17 avril 2009.

4 Macarena Vidal, « Obama ofrece ‘un nuevo comienzo’ en las relaciones con Cuba », EFE, 17 avril 2009.

5 John Dorschner & Monica Hatcher, « Liberan a los viajes a Cuba », El Nuevo Herald, 13 avril 2009.

6 Matthew Lee & Paul Haven, « US, Cuba Held Unannounced Talks », 30 septembre 2009.

7 El Duende, « Una americana cantando con Juanes », 30 septembre 2009.

8 Office of Foreign Assets Control (OFAC), « Release of Civil Penalties Information », septembre 2009, www.treas.gov/offices/enforcement/ofac/actions/index.shtlm (site consulté le 5 octobre 2009).

9 Ginger Thomson, « U.S. Official Meets With Cuban Authorities », The New York Times, 30 septembre 2009.

10 Oficina de Ricardo Alarcón de Quesada, 22 septembre 2009 ; Agence France Presse, « Cuba asegura que EEUU impidió viaje de 30 científicos », 23 septembre 2009 ; Agencia Cubana de Noticias, « Washington Bans Orthopedics Doctors From Attending Event in Cuba », 22 septembre 2009 ; Jim Abrams, « Senador intercede por permiso de viaje para la Filarmónica de NY », The Associated Press, 5 octobre 2009.

11 Jim Abrams, « Senador intercede por permiso de viaje para la Filarmónica de NY », op. Cit.

12 María Pena, « Piden al Congreso eliminar restricciones de viajes de estadounidenses a Cuba », EFE, 1er octobre 2009.

13 Ibid.

14 Mauricio Vicent, « Cuba dice que Obama no ha tocado el embargo », El País¸ 16 septembre 2009.

15 Barack Obama, « Remarks By the President of the United States to the United Nations General Assembly », op. Cit.

16 Salim Lamrani, Cuba : ce que les medias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009), pp. 121-133.

17 Christopher Hitchens, « What Was Bill Thinking ? », Newsweek, 24 septembre 2009.
http://www.newsweek.com/id/216052/(site consulté le 5 octobre 2009).

18 Salim Lamrani, Cuba : ce que les medias ne vous diront jamais, op. Cit., pp.145-154.

19 Ibid., pp. 135-144.

20 Ibid., pp. 107-120.

21 Ibid., pp. 79-105.

Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris-Sorbonne-Paris IV et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009).

Contact : lamranisalim@yahoo.fr

 

11 novembre 2009

CUBA. Ce que les médias ne vous diront jamais

Critique du livre « CUBA. Ce que les médias ne vous diront jamais »

Salim Lamrani occupe un créneau particulier parmi les auteurs : il écrit sur Cuba (alors que la mode pavlovienne veut qu’on écrive toujours contre) et il le fait avec une précision clinique, une rigueur scientifique marquées par une originalité : à chacune de ses affirmations, à chacune de ses informations qui vont à l’encontre des idées reçues, des mensonges déversées, des trucages, il fournit ses sources. Celles-ci sont surabondantes (plus de 600 !) et irréfutables.

Son dernier livre, « CUBA, ce que les médias ne vous diront jamais » est une démonstration implacable d’une incontournable vérité : Cuba n’est pas un paradis, et moins encore l’enfer que nous décrivent nos médias. Et Salim Lamrani démonte, avec une minutie d’horloger, les mensonges, les censures, les partis pris, l’acharnement à nuire contre ce petit pays qui aime le nôtre depuis des siècles.

Il fait aussi la démonstration de cette astuce journalistique perverse qui bâtit des impostures avec des images et des informations vraies. Il suffit en effet de débiter ce qui ne va pas, en chapelet ininterrompu, de taire le reste, pour construire un mur du mensonge en empilant des briques de vérités. Ainsi, ils plongent le vrai visage de Cuba dans l’ombre et projettent sa caricature sous des projecteurs qui ne s’éteignent jamais.

Pas étonnant que ce livre s’ouvre sur un prologue de Nelson Mandela, homme de courage qui, à peine élu président de l’Afrique du Sud au sortir des geôles racistes, fonça ostensiblement à Cuba pour son premier voyage officiel, information qui fait partie de « ce que les médias ne vous diront jamais ».

Maxime Vivas (écrivain, Prix Roger Vailland 1997)

Salim Lamrani 
Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais
Prologue de Nelson Mandela
Paris, Editions Estrella, 2009
300 pages
18€

Disponible en librairie 

Pour toute commande dédicacée, contacter directement : lamranisalim@yahoo.fr

 

11 novembre 2009

Liens

Sites sur Cuba 

Ambassade
16 rue de Presles, 75015 Paris

Cuba Solidarity Project

Cuba contre vents et marées

Tourisme
Hébergement chez l'habitant avec l'association française :"Cuba linda"

Medias cubains

AIN : Agence Cubaine de presse

 




édition française

Culture

Site cubain de la culture : Cubarte



Revue de culture cubaine

Ernesto "Che" Guevara
Espace Che Guevara 
http://www.el-comandante.com
http://perso.wanadoo.fr/kayakif/che/index_ie.html

Actualités anti-mondialisation
Le monde diplomatique 
ATTAC

 

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10 novembre 2009

L'association

 Extraits des statuts

"... Le comité a pour but d'oeuvrer au rapprochement entre le peuple cubain et le peuple français, par le développement des échanges économiques, scientifiques, techniques et culturels, et de mettre à la disposition de ses adhérents et du grand public les moyens d'accéder à une meilleure connaissance du peuple cubain... il réalise ses objectifs par l'organisation de conférences, expositions, présentation de films, diffusion d'informations et de documents par la presse et la radio télévision, la publication d'ouvrages, de périodiques, la participation au tourisme non commercial, l'organisation de rencontres et de colloques. Il appuie éventuellement les échanges et jumelages entre villes, écoles, universités, centres culturels et organisations de travailleurs..."

Contacts
e-mail : francecubanormandie@free.fr
président : Lucien Mercier 
secrétaire : Chantal Millares 
trésorière : Mireille Beaudoin
local et centre de documentation à l'Espace Che Guevara : 
5, rue de Tourville 76600 Le Havre
tél/fax/rép. : 02 35 22 57 27 
permanences le lundi et le mercredi de 18h à 20h

Cuba si
journal trimestriel de l'association France-Cuba Nationale

Comité d'Amitié et de Solidarité avec le peuple cubain Association loi 1901 - J.O. 12/10/1994

 

10 novembre 2009

Cuba

cartegrande
cliquez pour agrandir la carte

10 novembre 2009

Cubabécédaire

Agromercado
marché libre paysan

Aji 
piment

Apagón 
coupure de courant

Babalao
prêtre santero

Barracón
bâtiment où vivaient les esclaves travaillant à la canne à sucre

Balseros
nom donné aux Cubains quittant l’île en embarcation de fortune (balsa)

Barnet, Miguel
écrivain, poète, ethnologue auteur de "Esclave à Cuba, biographie d'un cima
rrón

Batey
lieu où sont installés les bâtiments de la raffinerie de sucre

Bayamesa
hymne national

Bayamo
ville historique

Bloqueo
blocus

Boleto 
billet

Boniato 
patate douce

Botella 
auto-stop

Camello 
long semi-remorque autocar

Cañonazo 
coup de canon tiré à 21 h de la forteresse de Cabañas

Cañaveral
champ de canne à sucre

Cantinero 
barman

Carro 
voiture

Carro particular 
taxi privé à plaque jaune

Carte verte 
carte inaccessible à tout latino qui s'efforce de l'obtenir, attribuée d'office à tout cubain qui touche le sol américain

Casa particular
maison particulière louant des chambres à la nuitée

Cayo 
îlot corallien

Cimarrón 
esclave en fuite

Computadora 
ordinateur

Congri 
riz cuit avec des haricots rouges ou noirs

Cdr 
comité de défense de la Révolution que l’on trouve dans les quartiers

Cuadra 
pâté de maisons

Cultura

Chicharrita 
fine lamelle de banane plantain frite

Chicharrón 
couenne frite

Dengue 
maladie infectieuse transmise par les moustiques

Diplotienda 
magasin où l’on règle en devises

FNCA
Fondation Nationale Cubano Américaine, organisation anti-castriste basée à Miami

Frutabomba 
papaye

Guagua 
autobus : mot d'origine des Canaries, importante zone d'émigration vers Cuba

Guantánamo (base de)
territoire yankee à Cuba

Guarapo 
jus de canne à sucre

Guayabera 
chemise traditionnelle cubaine plissée, en coton

Guillén, Nicolás 
poète politique

Gusano 
émigrant anti-castriste

Hermanos al rescate 
organisation anti-castriste de Miami qui viole régulièrement l'espace aérien cubain

Hierbabuena
menthe

Ingenio 
moulin à broyer la canne à sucre

Jinetera,o 
chasseurs de touristes parfois prostitués

Ley de ajusto 
loi d'ajustement étasunienne de 1966

Ley Helms-Burton 
loi étasunienne signée par Clinton

Libreta 
carnet d’alimentation donnant droit à des produits de base

M-26
Mouvement du 26 juillet

Maceta
personne qui profite de la pénurie

Machetero 
coupeur de canne à sucre

Malecón 
muraille et promenade de La Havane de 8 km séparant la mer de la ville

Malta 
boisson sucrée au malt

Mambi
nom d'origine africaine, enfant de vautour, donné aux esclaves qui ont lutté contre l'Espagne dans les guerres d'indépendance de Cuba en 1868 et en 1895.

Manejar 
conduire

Mani 
cacahuète

Manifesto de Montecristi
acte de fondation du Parti Révolutionnaire Cubain 

Marielitos
nom donné aux Cubains quittant l'ïle en 1980

Mariposa 
fleur blanche, emblème national

Marti, José
héros national, homme de lettres

Materias primas
matières premières

Medias 
chaussettes (ne pas confondre avec le même mot qui veut dire bas en Espagne)

Mogotes 
collines aux parois abruptes séparées les unes des autres

Mojo 
sauce à bas d’huile, de citron et d’ail

Mojito
cocktail à base de rhum, menthe, citron, sucre

Moncada
attaque (ayant échoué ?) de la caserne du même nom par des révolutionnaires le 26 juillet-fête nationale

Moros y cristianos
riz avec haricots noirs

Música
omniprésente à Cuba, une sélection de titres par la Cubanacan

Orishas 
divinités de la santería
groupe musical

Paladar 
restaurant privé familial

Palma real 
palmier royal : emblème national

Papas 
pommes de terre

Piquera
station de taxi

Rampa 
la 23ème avenue, la plus dynamique de La Havane

Remesa
argent envoyé par de la famille ou des amis vivant hors de Cuba

Reparto 
quartier

Salud
santé

Santería 
une des trois religions afro-cubaines dérivée des religions animistes

Sudaco(a)
nom espagnol pour désigner les Latino-américains

Tabaco 
cigare, tabac

Tainos 
indigènes cubains

Tinajón
grande jarre en terre cuite

Tiñosa 
petit vautour

Tocororo 
oiseau national par ses couleurs

Tomar 
boire

Tostones 
banane plantain en rondelle frite

Trusa
maillot de bain

Tubos 
jeans se dit aussi pitusas

Turismo
industrie qui ne manque pas de matières premières

Veguero
planteur de tabac : de vega, plaine

Yabocito
personne qui vient d'être initiée à la santeria et qui se vêtira de blanc pendant 1 an

Yoruba
peuple provenant du Bénin apportant la Règle d'Ocha

Yuca 
manioc

Zafra 
récolte de la canne à sucre

Zoe Valdes 
spécialiste de la littérature de l'exil-semble avoir comme habitude de noircir un peu plus son passé à chaque interview-a un point commun avec Jesus a réussi à faire croire à son histoire à pas mal de gens (sources : Cuba Solidarity Project)

Zunzun 
oiseau-mouche colibri, le plus petit atteint 3 cm

 

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france cuba normandie
  • blog de l'association France Cuba Normandie dont le siège est au havre traite de la solidarité avec Cuba et le peuple cubain, promeut aussi sa culture, donne également des liens pour mieux connaître Cuba
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