CUBA. Ce que les médias ne vous diront jamais
Cuba, autrement Salim Lamrani, universitaire et journaliste, donne à comprendre sur les raisons véritables du déchaînement médiatique contre la Grande Ile et sa révolution. Cuba, « petit » pays de douze millions d’habitants, fait la « une » de l’actualité depuis cinquante ans. Qui dit mieux ? Comment expliquer que sur la Grande Ile se déversent tant de haines en Europe et aux Etats-Unis alors que la révolution et son leader charismatique, Fidel Castro, entraînent encore et encore l’admiration des foules latino américaines, asiatiques et africaines ? Pourquoi tant de critiques violentes dans la presse occidentale contre la révolution et ses dirigeants? Avec son dernier ouvrage « Cuba, ce que les médias ne vous diront jamais », Salim Lamrani donne les clés pour comprendre. Le prologue de Nelson Mandela, expert en matière de droits de l’homme et de lutte contre l’injustice, s’affiche comme une invitation à la réflexion. Cet homme là n’a jamais fait dans la figuration. Pour Salim Lamrani, Cuba n’est pas un paradis. L’universitaire et journaliste dépeint la complexité de la réalité cubaine souvent présentée de manière caricaturale. « Les difficultés, écrit-il, les vicissitudes – les aberrations parfois – et les contradictions y sont nombreuses. Mais est-ce pour autant l’enfer décrit quotidiennement dans la presse occidentale ? » L’auteur a enquêté sur place. Il a étudié les documents des institutions internationales, européennes, nord-américaines traitant des relations avec Cuba et l’approche hostile de la dite « grande » presse. Il décortique les postures et les textes. Un véritable travail de scientifique. Une analyse sans complaisance à des années lumière de la propagande favorable ou pas à la révolution cubaine. Des faits, toujours des faits. L’auteur est rigoureux. Salim Lamrani doit s’attendre à recevoir bien des coups car son travail ne s’inscrit pas dans le « médiatiquement correct ». Ceux qui le liront en toute indépendance d’esprit et dégagés des pressions dominantes trouveront de quoi réfléchir sur les véritables raisons de la misérable campagne contre Cuba. José Fort Journaliste à l’Humanité